La gingivo-stomatite chronique féline

Qu’est-ce que la gingivo-stomatite du chat ?

C’est une inflammation ulcérative, voire ulcéroproliférative de la muqueuse buccale. L’inflammation est très marquée avec des plaques rouges, le plus souvent localisées au fond de la bouche.

Comment suspecter cette maladie ?

Des symptômes liés à la douleur buccale peuvent être notés :

• Douleur
• Hypersalivation
• Changement de comportement
• Difficultés à la préhension de la nourriture
• Difficultés à faire sa toilette

Quelle est l’origine de cette maladie ?

La cause exacte n’est pas clairement identifiée. Elle implique plusieurs éléments dont :

• Une réaction inappropriée du système immunitaire
• La présence d’agents infectieux – viraux ou bactériens

On notera la présence quasi systématique du calicivirus.

Comment établir le diagnostic ?

Le diagnostic est d’abord clinique : votre vétérinaire identifie les lésions.

Le diagnostic peut être aidé et précisé par la réalisation de radiographies. Elles permettent d’identifier des lésions de lyse osseuse (ostéolyse), la présence de lésions de résorption osseuse.

Votre vétérinaire pourra aussi rechercher des agents infectieux, comme les virus de la leucose (FeLV), du sida du chat (FIV), l’herpèsvirus ou le calicivirus.

Existent-ils des traitements ?

Deux approches sont souvent possibles dont, en première intention, une approche chirurgicale.

Comme expliqué précédemment, la gingivostomatite féline est une maladie dysimmunitaire. Le système immunitaire réagit trop face aux agents infectieux, présents inéluctablement sur les dents. Sachant qu’il est presque impossible de maintenir une hygiène dentaire parfaite chez le chat, l’extraction a minima de toutes les dents présentant des résorptions, voire de toutes les dents, reste souvent l’option la plus efficace.

Une approche médicale complémentaire est souvent aussi nécessaire via la prescription d’antibiotiques pour limiter les surinfections buccales et d’anti-douleurs.

Et si mon chat ne répond pas aux traitements ?

Malgré une prise en charge optimale, un certain nombre de cas ne répondent pas complètement. L’utilisation d’antiviraux peut être proposée, avec souvent une bonne réponse.